Hier et aujourd’hui…
Trèves est situé au cœur des gorges du Trévezel, au pied du Causse Bégon et du Causse Noir. Ses origines sont fort anciennes comme en témoignent le vieux pont, les ruelles médiévales, l’église romane…
Trèves est aussi ancien chef-lieu de canton du département du Gard. Son existence a été longtemps liée à la mine de plomb-zinc de Villemagne, exploitée avant la Seconde Guerre mondiale par une société britannique, et qui a périclité dans les années 30. Trèves a aussi longtemps été lié à la fabrication de fromages par la société des caves réunies fondée en 1874. Suite au rachat des caves par la confédération Roquefort, ces caves ont été fermées dans les années 1925. Le village de Trèves a encore l’appellation AOC Bleu des Causses.
Remontons dans le temps. Trèves faisait partie de la viguerie du Vigan et Meyrueis, et du diocèse de Nîmes (plus tard d'Alais), archiprêtré de Meyrueis. Trèves ne figure pas dans le dénombrement de 1384, mais on le trouve dans la répartition de 1435 avec Revens pour annexe. La somme à laquelle ces deux lieux sont imposés ensemble indique qu'ils ne durent être comptés, en 1384, que pour trois feux.
On trouve sur cette commune les ruines d'un château connu sous le nom de Saint-Firmin et une grotte également appelée Saint-Firmin. D'après M. Rivoire (Statistiques du Gard, tome II), on y aurait découvert des inscriptions antiques.
Sur la route de la laine qui reliait Meyrueis à Lodève, le village bénéficia, sous le roi Charles V, du droit de circuler et de commercer librement, ce qui contribua à son développement économique autour du bois et de l'industrie du chanvre.